En
hommage et reconnaissance au métier de secrétaire
Je
me rappelle encore, comme hier, en arrivant à l’ONEP, cette jeune fille,
svelte, un chignon à deux tresses, alerte et rapide à dégainer.
D’aucun la prenait pour une dure, stricto sensu, mais en fait elle n’était rien de tout cela. J’ai découvert plutôt en elle une personne empathique et for sympathique. Elle utilisait, certes, peu de gallicismes flatteurs dans ses propos car elle était directe et disait toujours ce qu’elle pensait. Mais plus honnête et plus claire, il n’en a pas deux comme elle.
Arrivée au laboratoire un 4 Juin 1973, comme secrétaire bilingue, TAMOU était installée dans un bureau qui juxtaposait celui du chef M.DUSHENES et qui s’intercalait entre celui-ci et la salle de bactériologie. Elle partageait le bureau avec ses collègues et amies CHTIR Fatiha et EL BRADI Habiba et bien d’autres par la suite. TAMOU, derrière sa machine à écrire, une Ollivetti mécanique, si ma mémoire ne me joue pas de tours, remplissait l’une des tâches les plus nobles dans le monde de la qualité, celle de tracer sur du papier le résultat immatériel que produisait le laboratoire. Elle appartenait à ce chainon du chemin critique dans la libération du produit « analyses ». Petite de par sa position mais grande par son apport à la juste cause qu’elle défendait et dont elle se nourrissait, elle apportait un support oh combien important au système qualité. Ne dit-on pas qu’il n’y a pas de sots métiers ?
D’aucun la prenait pour une dure, stricto sensu, mais en fait elle n’était rien de tout cela. J’ai découvert plutôt en elle une personne empathique et for sympathique. Elle utilisait, certes, peu de gallicismes flatteurs dans ses propos car elle était directe et disait toujours ce qu’elle pensait. Mais plus honnête et plus claire, il n’en a pas deux comme elle.
Arrivée au laboratoire un 4 Juin 1973, comme secrétaire bilingue, TAMOU était installée dans un bureau qui juxtaposait celui du chef M.DUSHENES et qui s’intercalait entre celui-ci et la salle de bactériologie. Elle partageait le bureau avec ses collègues et amies CHTIR Fatiha et EL BRADI Habiba et bien d’autres par la suite. TAMOU, derrière sa machine à écrire, une Ollivetti mécanique, si ma mémoire ne me joue pas de tours, remplissait l’une des tâches les plus nobles dans le monde de la qualité, celle de tracer sur du papier le résultat immatériel que produisait le laboratoire. Elle appartenait à ce chainon du chemin critique dans la libération du produit « analyses ». Petite de par sa position mais grande par son apport à la juste cause qu’elle défendait et dont elle se nourrissait, elle apportait un support oh combien important au système qualité. Ne dit-on pas qu’il n’y a pas de sots métiers ?
Que
de bulletins d’analyses par là, que de notes de qualité par-ci, que de rapports
de mission à n’en plus finir n’a t- elle pas harnaché et qu’il faut des fois
retaper en raison d’interminables remarques plus ou moins justifiées. Des fois même
à force de réécrire un document, elle en percevait au bout la résurgence de la
première version, apportant avec elle un semblant de frustration.
Ces
propos paraissent anodins de nos jours pour ceux qui n’ont utilisé que les claviers numériques et
la facilité déconcertante qu’ils ont apportée. Mais allez demander à TAMOU et à
ses consœurs le sacrifice qu’elles ont enduré pour reproduire des centaines de
pages uniquement pour apporter quelques menues modifications au texte. Allez
demander à ces gens là, la nuisance sonore qu’elles ont subie à force
d’entendre le cliquetis interminable et asynchrone des barres à caractères sur
le ruban encré de leurs machines.
Depuis
TAMOU comme tout le monde a brisé l’handicap de la fracture numérique et a
bradé sa bonne vieille machine non sans regrets, contre un PC clinquant neuf
qui lui apportât moult facilités en la libérant en partie pour vaquer à
d’autres tâches de secrétariat.
Je
ne peux que m’incliner, pour ma part, avec chapeau bas, devant BOUSMARA TAMOU
la brave pour son parcours, tout à fait titanesque. Savez vous par exemple que
TAMOU a travaillé avec 6 chefs différents depuis son arrivée au
laboratoire : M.DUSCHENES, M.ABOUZAID, M.ECHIHABI, M.FOUTLANE,
M.BOURCHICHE et Melle BENABDELLAH. N’est ce pas là encore la preuve d’une
capacité d’adaptation inouïe ?
Joignez
vous donc à moi pour lui souhaiter longue vie, pleine de santé et de réussite.
Puisse-t-elle enfin profiter de la vie et aller tâter ses taies d’oreillers
pleins d’oseille.
Merci
LHAJA TAMOU et à travers toi toutes celles qui travaillent dans l’ombre et
souquent ferme pour que la goélette prenne la mer et ait le vent
en poupe.
Salah ABDELMOUMENE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire