Ma
pensée crie à l’hérésie en cet instant où, Abdelilah arrive vaillamment à terme
d’une carrière qu’on ne peut qualifier que de tonitruante.
Autant je suis content pour lui d’avoir su accomplir sa tâche avec le brio qu’on lui connaît jusqu’à la fin, autant je suis désolé de voir partir des gens qui ont fait les beaux jours de l’ONEP même quand il faisait un temps à ne pas mettre un chien dehors.
Autant je suis content pour lui d’avoir su accomplir sa tâche avec le brio qu’on lui connaît jusqu’à la fin, autant je suis désolé de voir partir des gens qui ont fait les beaux jours de l’ONEP même quand il faisait un temps à ne pas mettre un chien dehors.
Ne
dit-on pas que le premier geste qu’on esquisse envers vous ou la première
parole qu’on vous adresse vous marquent pour la vie ?
Ce fut mon cas, en arrivant au laboratoire de l’ONEP à El Youssoufia un 15 juillet 75 pour un stage d’un mois j’ai été reçu par si Abdelilah, le sourire aux lèvres, le mot juste à la bouche. C’était une aubaine pour moi de tomber sur un vrai facilitateur au bon moment et au bon endroit. Je me sentais valorisé et remonté à bloc alors que j’arrivais avec le profil résolument bas qu’on connaît aux stagiaires. Il a fallu juste que j’eusse marmonné que je venais voir le responsable du laboratoire pour que derechef, si Abdelilah, se mit debout et avec beaucoup de tact et d’obligeance, me conduisit auprès de Mr DUSCHENES, chef de laboratoire à l’époque.
Ce fut mon cas, en arrivant au laboratoire de l’ONEP à El Youssoufia un 15 juillet 75 pour un stage d’un mois j’ai été reçu par si Abdelilah, le sourire aux lèvres, le mot juste à la bouche. C’était une aubaine pour moi de tomber sur un vrai facilitateur au bon moment et au bon endroit. Je me sentais valorisé et remonté à bloc alors que j’arrivais avec le profil résolument bas qu’on connaît aux stagiaires. Il a fallu juste que j’eusse marmonné que je venais voir le responsable du laboratoire pour que derechef, si Abdelilah, se mit debout et avec beaucoup de tact et d’obligeance, me conduisit auprès de Mr DUSCHENES, chef de laboratoire à l’époque.
Longtemps
je me suis remémoré cette entrevue avec ABDELILAH et son somptueux accueil à
mon égard et à ce moment là je me disais que cette personne a été peut être dans
un jour faste et de bonne humeur pour m’avoir si bien reçu. Mais très vite,
quand j’ai pris du service à DP/L, j’ai découvert que ce n’était guère fortuit
et que cette personne là, était tout simplement exceptionnelle et avait en fait
une manière innée bien à elle de servir son prochain. ABDELILAH avait le souci de bien faire. Il fut et restera un exemple de droiture, de méticulosité,
de ponctualité et de discrétion que personne ne peut lui contester. Bien des
eaux ont coulé sous les ponts depuis son recrutement un 25 Juin 1974 et ABDELILAH
est resté égal à lui-même. S’occupant d’abord du parc auto du laboratoire qu’il
organisa et mena avec le soin et l’abnégation qu’on lui connait, il fut ensuite
rappelé pour la prise en charge du secrétariat d’abord avec DUSCHENES, ensuite
avec ABOUZAID. Depuis et malgré la montée en puissance du laboratoire promu
dans les années 80 au rang de direction centrale, ABDELILAH, toujours fidèle au poste, avec un
plan de charge démultiplié, s’en sortait à merveille, non sans d’innombrables
sacrifices certes, mais toujours avec du baume au cœur et un acharnement à
l’ouvrage. Les directeurs se sont succédé de M.DUSCHENES à M.ELMGHARI sans
qu’on ne remarquât une quelconque baisse de régime de cet agent. Combien de
fois, alors que je venais pour la garde les Weekends, je trouvais ABDELILAH,
entrain de peaufiner son classement ou mettant de l’ordre dans son bureau. Combien
de fois, il a fait passer les sollicitations du laboratoire au devant de
l’appel des siens. Qui de nous, au moins une fois, n’a pas eu recours au précieux
support de cette personne ?
En
tout cas, je ne crois pas que ce bréviaire, aura la prétention de rappeler à
l’assistance l’abattage phénoménale que cet homme a réalisé pour DCE
et à fortiori pour l’ONEP. Mais, je souhaite seulement avoir présenté ABDELILAH
à ceux qui ne le connaissaient pas en apportant, in fine, un petit témoignage à l’égard
d’un grand homme auquel je voue un respect incommensurable.
Merci LHAJ ABDELILAH, les tiens, tes amis et le Maroc peuvent être
fiers de toi.
Salah ABDELMOUMENE