mardi 16 février 2016

Bonne retraite, Melle Bernoussi, Mme Agouzal, Mme Zabouri et M.Ennouari

Aujourd’hui, nous sommes là pour assister quatre de nos collègues à franchir le pas, à sonner le clairon pour les faire battre en retraite. Une retraite d’où ils sortent cependant, en vainqueur,  car sommes toutes, ils ont fait leur temps et sont arrivés au terme d’une longue carrière plus ou moins pimpants, revigorés par le mérite, sans conteste, d’avoir rendu d’immenses services à leur pays et leur Roi.
Notre présence ici et maintenant est la moindre forme de reconnaissance que nous pouvons leur offrir. C’est un moment de séparation, difficile à vivre, bien que plusieurs personnes pensent  que le départ en retraite est chose facile à consommer et qu’il suffirait de prendre son baluchon, son bric-à-brac, dire un coucou à ses collègues et prendre le large. Je vous assure que, quand cela vous arrive, vous en avez le souffle coupé. Vous êtes tellement ébranlé de devoir quitter le lieu où vous avez fait vos premier pas, où vous avez naquis parmi vos semblables, avec qui vous avez collaboré et desquels vous avez tout appris de ce noble métier, tellement affecté, qu’un sentiment immense d’abandon vous submerge et qu’une multitude de questions sur votre avenir proche se bousculent au portillon de votre conscience.   
Le témoignage que nous formulons, par ces quelques mots fébriles certes, mais pleins d’empathie et d’humanisme envers nos collègues est de nature à leur assurer notre inclination inconditionnelle chaque fois que le besoin s’en fait sentir.
Pour Melle BERNOUSSI, nous nous rappellerons d’une femme, qui a été sur tous les fronts, toujours partante, qui a participé grandement dans plusieurs dossiers brûlants sous la coupole de la division de la surveillance (Dossier Plomb, Dossier Piscines etc..) en sus de ses attributions de rédaction et de suivi des notes de qualité au niveau de plusieurs régions du Maroc. C’est un cadre de caractère, qui apprécie la rigueur de ses collaborateurs, infatigable à l’ouvrage et très à cheval sur ses principes. Nous lui souhaitons de rester active, pleine d’entrain et de goûter aux joies de la vie auprès de sa famille.
Pour Mme AGOUZAL, voilà une femme, pur produit du prestigieux Institut National d’Hygiène, studieuse et aguerrie, qui travaille dans l’ombre depuis son recrutement, analyste hors pair, silencieuse et efficace, a fait un abattage phénoménal, gentille et très serviable. Nous lui souhaitons une période post-retraite pleine de sérénité, de repos et de bonne santé.
Pour Mme ZABOURI, nous retiendrons que le laboratoire a fait une bonne affaire en recrutant cette femme, qui a su démontrer à tout le monde, l’immense courage et abnégation dont elle a fait preuve durant de longues années de labeurs et de sacrifices.  Pour ma part, je n’oublierai jamais cette femme, pour sa gentillesse, sa volonté de servir les autres, le soin qu’elle donnait au travail qu’elle faisait. Chaque fois que je venais à la bibliothèque de la Direction Laboratoire (DCE), elle était là, souriante, prête  à m’aider à retrouver l’ouvrage ou le document que je cherchais. Dotée d’une mémoire d’éléphant et d’un cœur en or, elle rendait un service infaillible par la minutie avec laquelle elle organisait le centre documentaire  de DCE. Nous lui souhaitons un repos bien mérité, une vie sereine et pleine de santé.
Pour M. ENNOUARI, voilà encore un cas atypique, issu également de l’Institut National d’Hygiène, il arrive en 1979  au service Laboratoire, sis alors à EL Youssoufia, prend du service en surveillance, avant de rejoindre en 1983,  M.SOUILMI, une autre référence de DCE, en traitement des eaux. Depuis, encadré et assisté par un staff assez fourni de loups des mers, il fit ses armes et commença à son tour à naviguer toute voile dehors, parfois, en timonier, seul à la barre et parfois en commandant de bord.

Sous l’œil vigilant de SOUILMI et d’un EL HAIBA, Si ENNOUARI a participé grandement à l’organisation du contrôle des filières de traitement. Le premier bond qualitatif appréciable en traitement des eaux venait de s’effectuer. Depuis, SI ENNOUARI, par sa prestance, sa personnalité, sa persévérance, son endurance, devint efficace dans ses interventions  dans le domaine  du traitement des eaux. En 1991, l’équipe s’est renforcée par l’arrivée de Si MAACHI et d’un certain LAZREQ. Enfin vers la fin des années 90, patient et tenace, ENNOUARI eut, finalement, gain de cause avec la confiance de la Direction pour s’occuper du service de contrôle de traitement au sein de DCE.  Plus tard, sur les pas de Si MAACHI, il sillonna plusieurs pays africains pour apporter son expertise dans le domaine. Nous lui souhaitons, une retraite active, pleine de sérénité et de bonne santé.

Par Salah ABDELMOUMENE le 12/02/2016